Concours d'animaux de boucherie Moins d’animaux, mais plus de ventes à Romenay (71)
En Saône-et-Loire Samedi 24 mars, le concours de bétail gras de Pâques de Romenay réunissait 107 animaux gras de race charolaise. C’est une cinquantaine de moins que l’an dernier, mais les ventes ont été nettement meilleures. Seulement une poignée d’invendus sont à déplorer. Motivés, des acheteurs de la zone bressane et de tout l’Est de la France étaient au rendez-vous.
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Le concours d’animaux de boucherie de Romenay a eu lieu le samedi 24 mars. Comme dans la plupart des autres rendez-vous de la saison, les animaux étaient moins nombreux que l’an dernier : 107 au lieu de 160. C’est surtout en vaches que la baisse s’est le plus ressentie. Un recul qui s’explique par une embellie des cours en ferme : « lorsque ça va mieux en ferme, nous avons moins de bêtes en concours », expliquait sur place le président de la fédération nationale des concours Jean-Yves Renard.
Pour Romenay, cette baisse d’effectif a été bénéfique puisque le taux de vente est remonté à près de 95 %. Si l’an dernier, on pouvait déplorer près d’un tiers d’invendus, cette année, seulement une poignée de bêtes n’avait pas trouvé preneur.
les concours de Pâques sont une bonne quizaine à se succéder durant une semaine. (© DR) |
La qualité était au rendez-vous. Des bêtes qui se sont même mieux vendues que sur certaines autres foires de Pâques. Ces dernières ayant souffert d’un démarrage timide, la faute à une demande globale plus molle cette année. À noter aussi que les concours de Pâques sont une bonne quizaine à se succéder durant une semaine. « Rien que ce week-end, nous en avons cinq », confiait le président national au terme d’un marathon de 5.000 kilomètres à travers toute la France.
Acheteurs fidèles
Cette concurrence n’a pas empêché les acheteurs d’être fidèles au rendez-vous bressan. Proximité géographique oblige, c’est l’abatteur Bigard (Cuiseaux) qui a acheté le plus d’animaux : 51 précisément, pour la plupart dégotés par Unec. Les principaux clients de l’abatteur étaient Carrefour, Système U, Leclerc et des boucheries. L’enseigne Carrefour était bien représentée sur place. Pour la première fois, deux acheteurs "boucherie" approvisionnaient les points de vente de proximité fraichement acquis par le groupe dans l’Est de la France (8 animaux). De son côté, Gyula Kis, habitué des lieux, achetait pour les hyper et supermarchés (17 animaux). Des bêtes qui s’ajoutent aux 33 acquises par l’enseigne à Autun quelques jours plus tôt.
Supérettes et bouchers actifs
Comme toujours, les supérettes locales ont bien joué le jeu : Romenay (6), Saint-Amour (6), Montrevel (2)… Beau travail aussi de la part des boucheries du secteur et des régions limitrophes : Gallet à Louhans (5), Bonin à Lons (6), Large à Bourg (4), la Ferme des Amplettes à Pont-de-Vaux (3), Saveurs du Mail à Bourg (2), Beau à Bourg (2), boucherie de Montpont (1)…
Quant aux prix, les deux bêtes les plus chères auraient atteint 10 € le kilo de carcasse. Deux autres se seraient échangées 9 et 7 €. Par catégorie, les prix des vaches "label" seraient compris entre 4,10 € et 4,75 € avec des prix d’honneur à 5 € et 5,20 €. Les bœufs auraient été payés entre 4 € et 4,60 € ; les jeunes bovins 3,80 à 4,50 €. Quant aux génisses, les tarifs seraient compris entre 4,90 et 5,80 € et les culardes entre 6,10 € et 6,90 €. Pour le président du comité organisateur Noël Favre, « même s’il manquait des animaux, on préfère une édition comme celle-ci avec beaucoup de ventes ».
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